#Rencontre : Andrianjaka H. Raonison

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Andrianjaka H. Raonison,

Directeur général de la Bibliothèque Nationale de Madagascar.

 

Avec près de 15 ans d’expériences dans le domaine du livre, de l’éducation et de la lecture publique, j’ai eu l’opportunité de travailler et d’analyser les différentes structures de la chaîne du livre à Madagascar.

En 2019, j’ai intégré le Ministère de la Communication et de la Culture et avec la volonté et l’appui de la Ministre actuelle, nous avons mis en place la nouvelle structure « Bibliothèque Nationale de Madagascar - BNM ».

A part sa mission de conservation et de diffusion du patrimoine documentaire national, la BNM a aussi pour mission de coordonner, développer et réguler le secteur du livre et de la lecture publique à Madagascar.

Ma mission consiste ainsi à conserver et diffuser le patrimoine documentaire national, coordonner et développer le secteur du livre et de la lecture et enfin, d’élaborer les stratégies pour la valorisation du secteur du livre et de la lecture à Madagascar.

 

Pendant presque dix ans, j’ai représenté l’association française Trait d’union France à Madagascar et été également Directeur du réseau CLIC (Centre de Lecture, d’Information et de Culture). L’association Trait d’union a pour mission de collecter des livres neufs chez les éditeurs français et les envoie par la suite à Madagascar pour le réseau des alliances françaises et le réseau CLIC. Ce dernier est un réseau de bibliothèques de lecture publique francophone initié par l’association. J’ai donc contribué au développement de ce réseau composé de 25 bibliothèques de brousse francophone par le biais des livres en langue française ou bilingues, et par la mise en place des « CyberCLIC », espaces connectés au sein de ces bibliothèques.

Et depuis 2019, j’assure la mission de Coordonnateur national du réseau CLAC (Centre de Lecture et d’Animation Culturelle) à Madagascar. Ce réseau est composé de 27 bibliothèques de lecture publique francophone.

Toutes ces missions sont en faveur du livre en langue française.

Je me sens ainsi chanceux et fier d’avoir contribué, et continuer à développer ces structures tant au niveau associatif qu’au niveau institutionnel.

 

Les obstacles sont nombreux, mais la nouvelle structure « Bibliothèque Nationale de Madagascar » a été créée pour trouver des solutions à ces derniers.

Je tiens quand même à soulever quelques points comme la place de la langue française en milieu rural à Madagascar, la circulation des livres sur tout le territoire et enfin le développement de l’édition à Madagascar.

 

Le renforcement de la collaboration entre tous les acteurs du livre en langue française, mais surtout d’aborder une réflexion commune sur les enjeux communs de tous les acteurs. Et enfin, d’apporter des réponses concrètes sur les actions à mener ensemble.